Permettrez-moi, pour ce premier article, de laisser la parole à un philosophe et poète dans l’âme qui m’a beaucoup inspiré pour ce nouveau projet, c’est-à-dire mon père Viateur Tremblay qui nous démontre au quotidien son amour de la vie et des gens qui l’entourent de près autant que de très loin.

Ce qui suit est une simple reprise d’un « livre photo » que j’ai monté pour lui en guise de cadeau en décembre 2010, et qui avait été élaboré à partir de citations tirées de courriels qu’il avait fait circuler à son réseau de connaissances, ainsi que de photos prises lors d’un bref mais mémorable voyage effectué avec Brigitte en automne 2010 dans le désert du Nevada, de l’Arizona et de l’Utah aux États-Unis.

 

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En un mot… la vie

Inspiré par la grandeur et la splendeur du désert et des parcs de l’Ouest américain, ce livre unique se veut un hommage à un poète et philosophe tout aussi unique.

Amoureux de la nature, de l’art et de l’humain, attiré par la beauté sous toutes ses formes, épris de liberté, éternellement à la recherche du bonheur, il a su insuffler ses valeurs aux personnes qui l’entourent… et le souvenir qu’il leur lèguera y sera à jamais associé.

Pour toi Viateur…

 

« Liberté », nous sommes nombreux qui irions très loin pour te défendre. Tu es notre oxygène social, le sang qui coule dans nos veines de citoyens. Grâce à toi, notre séjour sur terre, notre voyage, notre aventure humaine sera heureuse ou malheureuse. Tu es notre principal bien.

Quand on t’a connue, malheur à qui veut te restreindre ou nous priver de ton indispensable compagnonnage.

(22 mai 2005)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vivre, c’est explorer, cheminer avec l’inconnu, découvrir, serpenter, se perdre…

Ce ne serait pas suivre une route toute tracée, que tout le monde emprunte. C’est se découvrir en traçant son propre chemin, celui dont on ignore où il mène mais qui mène vers un quelque part toujours emballant mais trop vite éteint.

(21 septembre 2005)

 

 

Pour regarder un arbre, il faut lever les yeux, s’élever, regarder vers le ciel.

(27 mars 2006)

 

 La nature est à côté de nous, est indifférente à ce que nous vivons, peut être « belle » mais parce que les hommes lui accordent cette capacité de l’être.

Sans les hommes pour la dire belle et nous la présenter sous cet angle, la nature ne ferait que se perpétuer dans l’indifférence la plus totale.

(28 août 2005)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces photos vous « plaisent », vous « touchent », vous les trouvez « belles » ? Il y aurait un rapport entre ces trois mots ?

Les photos seraient « humanisées » par l’œil du peintre qui en aurait sélectionné le contenu, choisi l’angle de prise de vue, l’éclairage ou le moment du jour… et c’est pour cela qu’elles suggéreraient ou feraient naître en vous cette impression de beauté ?

La nature serait inondée de poésie, de beauté, indépendamment de l’œil du photographe, de celui qui la regarde ?

(6 juin 2005)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans ce monde où les minutes sont comptées à la seconde près, pourquoi ne pas prendre cinq minutes pour écouter le chant des oiseaux, le chant des ruisseaux, admirer des paysages qui suggèrent bonheur et paix ?

Vivre cinq minutes avec la beauté, ça n’a pas de prix… mais il faut savoir les prendre envers et contre tous, même contre nous-mêmes.

(3 juin 2005)

 

Le « bonheur »… le deuxième mot le plus important dans la vie des humains après le mot « amour ». Les deux mots sont frères jumeaux, ils s’interpellent, se tiennent et font de notre vie une réussite.

(17 janvier 2007)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour nous, les humains, la nature est de moins en moins mystérieuse chimiquement, géologiquement ou historiquement, mais toujours d’une violence, d’une force, d’une démesure à couper le souffle.

(15 juillet 2009)

 

Il est vrai que le bonheur vient de l’intérieur des humains, mais si l’environnement peut aider à croître, le suggérer, être un plus, il n’en sera que plus grand. La nature est à notre disposition; les humains ont le droit de vivre, de l’habiter.

(21 février 2010)

 

 

La « vie ». La plus belle valeur que possèdent les hommes.

La vie, il ne faut pas la dilapider, la perdre, la passer… il faut la savourer, la « vivre » comme le bien le plus précieux que nous ont légué nos parents et qu’à notre tour nous transmettons.

(24 novembre 2006)

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*Photos prises par Brigitte Boily et Martin Tremblay entre le 18 et le 21 octobre 2010